Axe 2 - Espaces publics
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Espaces publics, sociétés et pouvoirs de l’Antiquité et du Moyen Âge

 

Etudier, à travers les témoignages matériels ou textuels, les différentes formes de transformations des sociétés antiques et médiévales, à différentes échelles (des évolutions les plus locales à celles qui se jouent à l'échelle d'un empire), et dans tous leurs aspects (techniques, sociaux, linguistiques, religieux, économiques...). Cet axe rassemble des chercheurs relevant des différents domaines d'expertise du laboratoire, principalement des historiens et archéologues antiquisants et médiévistes, mais aussi des philologues et des spécialistes d'autres disciplines (géologues, géographes, médecins…).

 

Une méthodologie trans-période et interdisciplinaire

  • de la genèse des cités grecques archaïques à la Babylonie hellénistique ;
  • entre prosopographie et archéologie : les élites municipales d’Éphèse ;
  • l’abbaye de Remiremont de l’Antiquité tardive à Napoléon ;
  • vers les sciences de la vie : les pratiques alimentaires dans l’Antiquité tardive.

 

Actualités

 

Prochaine réunion : jeudi 16 décembre 2021.

Journée de l'axe 2 du 16 décembre 2021.

 

Prochaine réunion :mardi 1er décembre 2020.

Programme de la journée de l'axe 2 du 1er décembre 2020.

 

 

Programmes

 

La ville

Elle apparaît, tout au long de l'Antiquité et du Moyen-Age, comme le lieu où se cristallisent une grande partie des transformations sociales, et tout particulièrement :

  • aspects matériels :
    • la ville dans sa matérialité :
      • phénomènes urbains dans leurs dimensions spatiales, chronologiques et socio-culturelles ;
      • étude des relations entre fortifications et lieux de pouvoirs depuis l'Antiquité jusqu'au XVIIe siècle ;
      • question de la distinction entre ce qui relève de l'urbain, du castral du palatial... ;
    • les relations entre fortifications et lieux de pouvoirs depuis l'Antiquité jusqu'au XVIIe siècle ;
    • l'étude des Oppida et fortifications de hauteur et de leurs transformations à la fin du XVe et au début du XVIe s., appuyée sur des monographies de sites et des études comparatives (G. Giuliato, S. Ritz, Ch. Kraemer, V. Muller, R. Elter...) ;
    • les témoignages de la vie quotidienne, visant à identifier les marqueurs identitaires à différentes échelles sociétales (familles, groupes, populations...) et géographiques (Proche-Orient antique, monde grec antique, Méditerranée antique…) ;
    • l'étude des infrastructures liées à la vie domestique (latrines, cuisines, placard, évier, chauffage...) et leur comparaison avec des structures similaires dans l'habitat rural afin d'étudier la spécificité du mode de vie urbain (S. Huber, C. Moulis, G. Giuliato, Ch. Kraemer).
  • graffitis et marques diverses :
    • les inscriptions romaines mineures de Grand (graffitis divers, marques sur instrumentum et matériaux de construction...)(P. Vipard) :
      • étude des données matérielles ;
      • saisir la réalité d'une agglomération en Gaule romaine.
  • des institutions spécifiques :
    • la polis étudiée pour le monde classique (C. Feyel, à partir des inscriptions de l'Attique dépouillées pour le bulletin épigraphique) et  séleucide (C. Feyel, L. Graslin) ;
    • la mise en place de la cité (la polis à la grecque) dans un monde indigène où elle était jusqu'à présent inconnue, qui représente un enjeu historiographique majeur ;
    • les autres formes prises par les institutions au Moyen Âge, que l'analyse des vestiges matériels permet parfois d'appréhender.

 

Les techniques

Et la manière dont leur mise en œuvre témoigne des évolutions des sociétés antiques et médiévales :

  • les techniques minières (D. Morin), qui sont au centre d'un projet comparant les mines antiques du Laurion aux districts miniers lorrains (Warndt) ou britanniques (Dartmoor tin mining district), l'exploitation des mines ayant fait la richesse de nombreuses sociétés antiques (e.g. Athènes) et médiévales (e.g. la Lorraine) ;
  • les technologies de la construction (Ch. Kraemer, C. Moulis) : étude modalités d'organisation du chantier par le prisme des traces matérielles et des caractéristiques de maçonnerie.

 

L'évolution des communautés locales en réaction à des transformations sociales, économiques religieuses ou culturelles

A travers plusieurs aspects qui constituent autant d'exemples de communautés contraintes de s'adapter à des transformations exogènes (christianisation, conquête gréco-macédonienne ou romaine, monétarisation, présence de la frontière avec l'empire germanique) :

  • les conséquences sociales, linguistiques ou politiques de l'affiliation religieuse (H. Huntzinger), de l'intégration de communautés indigènes non grecques à un ensemble politique hellénistique (L. Graslin), le rôle joué à Rome et en Italie par les sénateurs d'Asie Mineure (30 a.C.-330 p.C.) (Fr. Kirbihler) ;
  • l'effet de l'introduction de monnayage grec dans un monde ne connaissant pas l'argent frappé (L. Graslin) ;
  • l'adaptation des sociétés vivant aux marges de l'empire allemand X-XIIIe (S. Gouguenheim).

 

Participation aux programmes de recherche inter-axes du laboratoire

  • programme Romanisation de trois grands sanctuaires en Achaïe (Grèce) du IIe s. av. J-C. au IIe s. apr. J.-C. (axes 3) ;
  • Edition du corpus des 70 Lettres grecques de Brutus avec traduction et commentaire historique (axe 4) ;
  • Edition française des Helléniques d’Oxyrhynchos avec traduction et commentaire historique (axe 4) ;

 

Numérisation et diffusion de documentation scientifique

  • NUMANWILL : numérisation d'ouvrages tirés du fonds ancien du Centre Edouard Will ;
  • Index des Inscriptions de Délos - section des verba potiora, intégré dans le prochain quinquennal de l'École française d'Athènes.

 


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